Exhibited Works

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For his first solo exhibition in Luxembourg, the renowned British artist will be presenting works from the series of Squints Paintings (2009–present). The latter takes its cue from so-called ‘leper squints’, an architectural feature in medieval churches that allowed lepers and other ‘undesirables’ of society to witness a service from outside through a narrow aperture in the church wall. A device of congregation and segregation alike, it points to the artist’s critical appraisal of religion as an organised institution, while opening up a wider conversation about perception and belief.

But as the artist points out, ‘these subjective references provide only a subtext for [his] principal subject: the mechanics of painting’. While his work revolves around traditional painterly concerns – light, space, composition, surface, colour – it extends these ideas into the more abstract realm of metaphysical speculation on plausibility and reason. Focussing on the structural and formal elements of the painting, Simpson reveals the constructed nature of space as an optical illusion and asks why we derive pleasure from that illusion. Underpinning this reflection is the question what this implies about the structure of human perception and our tendency to believe.

Describing his work’s ‘allegiance to a conception more readily associated with abstraction than with painting that employs images’, critic Barry Schwabsky has noted Simpson’s preoccupation with ‘the idea that painting is not a kind of imaginary opening in the wall through which we get an illusory view of another world, but rather a physical thing that is made, whose flat surface confronts the viewer with a presence that demands engagement’.

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Michael Simpson (b. 1940 in Dorset, UK) lives and works in Wiltshire, UK. He studied at Bournemouth College of Art (1958–60) and Royal College of Art (1960–63) and has lectured in various art schools and universities across the UK. He has held numerous solo exhibitions in major European museums and galleries, including Serpentine Gallery, David Roberts Arts Foundation, Arnolfini and Spike Island. His work has garnered numerous awards, including the John Moores Painting Prize(+) in 2016, and can be found in public and private collections worldwide, including Tate London; Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk; Schürmann Collection, Aachen; Lim Collection, Hong Kong; and Majerus Collection, Luxembourg.


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Pour sa première exposition personnelle au Luxembourg, l’artiste de renommée internationale présentera des œuvres de la série Squints (2009-présent), dont le motif central s’inspire des « trous aux lépreux », une caractéristique architecturale des églises médiévales permettant aux lépreux et autres « indésirables » de la société d’assister à la messe depuis l’extérieur grâce à une petite ouverture pratiquée dans le mur. Dispositif à la fois de congrégation et de ségrégation, le leper squint renvoie au regard critique que l’artiste porte sur la religion en tant qu’institution, tout en ouvrant sur des considérations plus larges sur la perception et la croyance.

Toutefois, comme il le souligne lui-même, « ces références subjectives ne constituent que le sous-texte de [son] sujet principal : la mécanique de la peinture ». Si le travail de Michael Simpson tourne autour de questions picturales classiques – lumière, espace, composition, surface, couleur –, ces éléments y sont mis au service d’une réflexion métaphysique autour de notions telles que plausibilité et raison. En se concentrant sur les caractéristiques structurelles et formelles de la peinture, l’artiste révèle la nature construite de l’espace comme illusion optique et interroge le plaisir que nous tirons de cette illusion. Ce faisant, il engage une réflexion sur la structure de la perception humaine et notre inclination à croire.

Décrivant « l’allégeance de son œuvre à une conception plus facilement associée à l’abstraction qu’à un type de peinture employant des images », le critique Barry Schwabsky note que le travail de Michael Simpson est guidé par « l’idée que la peinture n’est pas une sorte d’ouverture imaginaire dans le mur qui nous offre une vision illusoire d’un autre monde, mais plutôt une chose physique construite de toutes parts, dont la surface plane met le spectateur face à une présence qui demande son engagement ».

 

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Michael Simpson (né en 1940 dans le Dorset, Royaume-Uni) vit et travaille dans le Wiltshire, au Royaume-Uni. Il a étudié au Bournemouth College of Art (1958-1960) et au Royal College of Art (1960-1963) et a enseigné dans plusieurs écoles d’art et universités à travers la Grande-Bretagne. Ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses expositions personnelles dans de grands musées et centres d’art européens, notamment la Serpentine Gallery, la David Roberts Arts Foundation, Arnolfini et Spike Island. Son travail lui a valu de nombreux prix, dont le John Moores Painting Prize (+) en 2016, et se trouve dans des collections publiques et privées au monde entier, parmi lesquelles la Tate à Londres, le Louisiana Museum of Modern Art à Humlebæk, la Collection Schürmann à Aix-la-Chapelle, la Lim Collection à Hong Kong et la Majerus Collection à Luxembourg.

 

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